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L’EMPIRE DE L’AIR.

grande vélocité, exagèrent ce mouvement. Le battement, chez eux, non seulement soutient, mais surtout pousse en avant.

C’est cette manœuvre qui procure au faucon la célérité extraordinaire qu’il possède, malgré qu’il ait une masse faible et une grande surface. — La tourterelle bien lancée semble faire des sauts avec ses ailes ; le coup de fouet est si rapide et si violent, sa vitesse est si grande, qu’à chaque battement correspond un bond, non pas en hauteur, mais en avant : elle se projette à grands coups d’ailes. Dans certains cas ces coups de fouet produisent un son presque semblable à celui que produirait l’aile si elle frappait sur un corps solide.