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QUATRIÈME ESSAI

10 mars 1878. — Je vais le mettre sur chantier.

Je crains que ma mauvaise santé ne me permette de le mener à bien.

À six mois.

Août 1879. — Une année et plus est passée, et je n’ai rien pu produire. Je renonce. Je me rends.

Voici ce que je voulais faire ; c’est le même appareil que le troisième essai, mais perfectionné.

Je remplace les planches renforcées qui faisaient fonction de bras, par une espèce d’échelle double ; ces planches étaient trop légères, pliaient, n’avaient pas une tenue suffisante (voir fig. 30). Elles sont à angle plus prononcé que ne l’étaient les planches précédentes ; c’est pour donner plus de base à l’appareil.

Les points d’attache des ailes et de suspension du corps sont réunis, simplifiés, et offrent plus de sécurité.

Les attaches des bretelles et des courroies de suspension, qui étaient fixées aux bois, aussi près que possible de l’axe de flexion, sont maintenant fixées à l’âme même de la charnière ; il n’y a donc plus de force perdue.

Ces attaches sont multiples pour pouvoir offrir toute la sécurité désirable (fig. 29).