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DEUXIÈME ESSAI

Poussé beaucoup plus loin que le premier.

Un bâti en bois, remarquablement fait comme légèreté et puissance, recouvert d’une feuille de caoutchouc afin de pouvoir l’essayer sur l’eau.

J’étais debout, actionnant les ailes par un mécanisme assez défectueux que je passe.

Les proportions de l’appareil étaient assez grandes.

Là, j’ai commencé à me heurter contre un écueil terrible, qui m’a causé alors et depuis bien des déconvenues ; je veux parler du fléautement.

Lorsque j’ai mis en mouvement les bâtis des ailes, il y a eu des ruptures ; ils n’ont pas pu résister. — Abandonné.

Lorsqu’on s’attaque au fléautement, on a toujours des déconvenues, parce qu’on est retenu par le poids, et qu’il est difficile de faire fort sans faire lourd.

Ces échecs font reporter les yeux sur les œuvres de la nature ; on étudie alors les moyens qu’elle emploie pour trancher ces difficultés.

Elle est comme toujours miraculeuse ! il ne reste qu’à se prosterner devant ses merveilles.

Je me bornerai à appeler l’attention sur quelques-unes, sur une rémige de martinet par exemple, qui, brisée, éraillée, se redresse, se répare toute seule,’