Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/200

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
193
VAUTOURS.

Il est clair que, pour pouvoir s’élever avec ce faible courant d’air, il leur faut déployer toute leur surface. À cette vitesse de 5 mètres, le percnoptère a les ailes parfaitement rectilignes, le gypoierax cathartoïde commence il faire passer ses pointes légèrement en avant, le gyps fulvus les avance tellement, que, si on prend la mesure de l’angle en avant qu’il produit, on trouve qu’il est de 165 degrés. L’otogyps oricou va plus loin : pour faire un croquis satisfaisant de sa tournure au vol, il faut arriver jusqu’à 140 degrés.