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VAUTOURS

Arrêtons-nous longuement il l’étude de ce type de vol, il est plein d’enseignements utiles : c’est lui qui apprendra à l’humanité à conquérir l’immensité des airs.

Cette grande famille d’oiseaux résout le problème de la station dans l’air avec le moins de dépense de force ; on pourrait même dire autrement, que c’est celle qui vole avec le plus de science.

Les besoins sont, là comme partout, les dispensateurs des facultés. Il faut au vautour, pour vivre, qu’il puisse s’élever à une grande hauteur pour avoir un vaste champ d’observation, puis, qu’il puisse y rester longtemps sans se fatiguer.

Aussi voyez sa construction :

Poids très grand, ailes immenses comme longueur et comme largeur : sa grande surface le soutient, et sa masse lui permet une grande vitesse acquise. — Aussi nous le voyons, après quelques battements d’ailes, se mettre de suite à planer, s’élever dans les airs et s’y soutenir, n’ayant comme force vive dépensée que le départ et la direction. — Certaines espèces, surtout les grosses, peuvent exactement, par un jour de vent, ne donner aucun coup d’ailes.

La vitesse chez cette famille n’est utile qu’aux