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AIGLES

Avec le Pandion fluvialis nous arrivons dans les oiseaux lourds ; nous trouvons encore des battements nombreux, mais déjà se prononcent les effets de l’inertie qui, arrivée à une masse de 1 kilogramme, permet une constance dans la direction qui ne se trouve pas dans les oiseaux du poids de 500 grammes.

Les petits aigles d’Europe, d’Afrique, l’aigle impérial à dos blanc (A. heliaca), et le grand aigle (A. chrysaêtos), dont les beaux types se trouvent dans les Alpes, ont tous le même vol. Les qualités comme voiliers croissent comme leurs poids.

Leurs besoins exigent beaucoup de qualités différentes : d’abord, ils doivent pouvoir se soutenir facilement pour étudier le terrain, guetter une proie souvent des. heures entières ; il leur faut donc pouvoir bien planer : ce qu’ils font dans la perfection. — La proie une fois trouvée, il faut, pour l’attaquer, une grande vitesse, car c’est un canard qu’il faut capturer, et cela vole vile un canard, ou un lièvre à prendre à la course, ce qui n’est pas du tout facile. — Pour obtenir cette vitesse, ils emploient la chute ; ils se laissent tomber de 200 ou 300 mètres de hauteur, et se servent de cette grande vélocité bien dirigée pour atteindre le gibier. — Ces exercices violents de la chasse à des animaux à fuite rapide exigent une puis-