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TYPE LARUS

Ce genre nous enseigne une chose, c’est que, pour pouvoir stationner et se mouvoir dans les grands courants d’air rapides, il faut éviter le traînement. La grandeur de l’envergure a moins d’action que la largeur de l’aile. — C’est rationnel ; mais il faut avouer que la nature a bien fait de l’enseigner, car c’était une déduction difficile à trouver.

Nous remarquons que les proportions sont de 6 à 10 : 1.

L’albatros, qui n’est pas sur ce tableau, doit dépasser de beaucoup ce rapport, car on parle de 5 mètres d’envergure, et cet oiseau a au plus 25 centimètres de largeur d’aile. Ce serait donc environ comme 20 : 1.

Cet enseignement est excessivement important, il aura son emploi dans la construction des aéroplanes à forme variable.

OISEAU-MOUCHE

Un bijou splendide, mais qui nous est complètement inutile.