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L’EMPIRE DE L’AIR.

parvenir ; le tumulte est si grand que c’est à se boucher les oreilles, quand enfin, complètement affolés, les oiseaux de tout ce canton partent en masse avec un bruit de tonnerre, disparaissent subitement dans la nuit, et vont chercher pour dormir d’autres parages plus hospitaliers.

Nous pouvons partir, la chasse est finie : demain matin les Arabes viendront les ramasser. — Tous les chacals seront repus, les sangliers auront, la nuit entière, fait craquer sous leurs terribles mâchoires ces pauvres petits corps ; mais il en restera bien encore quelques mille pour alimenter le marché d’Alger.