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aucune circonstance particulière ne m’a été rapportée qui puisse ajouter à l’intérêt du récit publié dans le Tour du Monde.

« Son corps avait été inhumé à trois kilomètres de Luang-Prabang, sur les bords du Nam-Kan, auprès du village de Naphao. J’ai demandé l’autorisation d’élever sur sa tombe un modeste monument qui attestât notre hommage et conservât sa mémoire dans le pays.

« Le roi a accédé à ce désir avec le plus bienveillant empressement et a voulu fournir tous les matériaux du monument. J’ai chargé M. de Laporte de faire exécuter ce travail, qui consisté en un massif de maçonnerie en briques, de 1 mètre 80 centimètres de longueur, de 1 mètre 10 centimètres de hauteur et 80 centimètres de largeur. Une pierre encadrée sous l’une des faces du monument porte le nom de Henri Mouhot et la date 1867.

« M. de Laporte m’a remis un dessin qui pourra être adressé en son nom à la famille Mouhot. »

Ce dessin, que nous reproduisons, est parvenu à madame veuve Mouhot par les soins de l’amiral La Grandière, gouverneur général de la Cochinchine française.