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XX

Quelques remarques sur les ruines d’Ongkor et sur l’ancien peuple du Cambodge.

La connaissance du sanscrit, celle du pali, et de quelques langues modernes de l’Indoustan et de l’Indo-Chine, ainsi qu’une étude des inscriptions et bas-reliefs d’Ongkor, comparés avec un grand nombre d’épisodes des antiques poèmes héroïques de l’Inde, pourraient seules aider à trouver l’origine de l’ancien peuple du Cambodge, qui a laissé, d’une civilisation avancée, les imposants vestiges que nous venons d’admirer et celle du peuple supposé conquérant, qui, en lui succédant, paraît n’avoir su que détruire sans jamais rien édifier.

Jusqu’à ce que de savants archéologues se vouent à cette œuvre, il est probable que l’on n’établira que des systèmes contradictoires, et croulant les uns sous les autres.

Si donc, ne pouvant faire mieux pour le moment que des suppositions, nous nous permettons ici d’é-