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patriote, tombé dans l’extrême Orient en précurseur de notre civilisation, en éclaireur de notre drapeau, — nous avons songé avant tout à coordonner ses récits.

Sans omettre rien d’essentiel, mais évitant toute redite, tout double emploi, nous nous sommes astreint à resserrer le texte de l’auteur, à fondre l’un dans l’autre son journal et sa correspondance, de manière à toujours rapprocher et grouper ensemble les observations identiques et les appréciations de même nature ; c’était le seul moyen de renfermer dans un cadre un peu restreint autant de faits et de choses que peuvent en contenir les deux volumes de la version anglaise. Nous avons fait enfin, pour la relation de Henri Mouhot, ce que, du fond du cœur, nous voudrions qu’une main émue et sympathique fît pour les manuscrits non encore terminés ou polis, sur lesquels, d’un moment à l’autre, la mort peut nous surprendre à notre tour.

Fd de Lanoye.

Paris, le 30 septembre 1868.