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un meurtre fait un assassin, la destruction d’une armée ne saurait faire des héros. »

Ces paroles énergiques d’Alphonse pénétrèrent dans tous les cœurs ; les élèves se regardèrent en rougissant ; les deux partis se tendirent la main, et la paix fut dès cet instant rétablie. Charles, couvert de blessures, vint embrasser celui qui l’avait vaincu par la force morale, et promit de se corriger. Il n’y a pas de mauvais penchants qu’on ne puisse détruire par une volonté ferme ; l’influence de l’exemple agit sur nous malgré nous. Pour faire des hommes vertueux, apprenons la vertu aux enfants.

FIN.