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quis…… & plus que tout cela encore…… ce que je lui dois pour avoir ſauvé une vie, à qui la mienne eſt attachée ont fait naître… ont fait naître… dans mon cœur… un ſentiment, que tout autre que lui n’aurait pû produire ; & que ma raiſon juſqu’à préſent, m’avait toujours conſeillée de ne jamais recevoir… Mon pere ! Mon tendre pere ! continua-t-elle, en ſe dégageant de ſes bras, & en ſe jettant à ſes pieds, le viſage baigné de pleurs ; pardonnez à votre infortunée fille, un amour qu’elle a combattu autant qu’il lui a été poſſible : mais de grace, ſi vous penſez que je puiſſe encore le bannir ; ne me conduiſez pas chez le Marquis : épar-