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dans le ſein d’un pere qui t’aime, la force néceſſaire pour te défendre contre la perfide paſſion, qui, je le vois, m’a enlevé ta confiance. — Ah ! mon pere, s’écria-t-elle, en ſe précipitant dans ſes bras, qu’il lui avait ouverts : vous déchirez mon cœur, en me croyant capable d’avoir la moindre réſerve pour vous ; non, mon pere ; rien ne vous enleve ma confiance, & jamais rien n’en aura le pouvoir. — Tu en manques pourtant en cette occaſion. — Ah ! mon pere ! que faut-il faire, que faut-il dire pour vous prouver le contraire ? — M’avouer les véritables ſentimens que vous avez pour de Bliville. — Tous ceux