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Bliville le regardant avec beaucoup de bonté, & lui tendant la main, — mon cher la Forêt, lui dit-il, je ſuis bien ſatisfait de l’affection, que tu parais avoir pour moi ; elle me fait voir que tu étais digne de la diſtinction que j’ai toujours faite de toi. d’avec tes camarades : mais ſi tu m’aimes véritablement, regarde plutôt la mort dont je vais être bientôt la proie, non comme un mal ; mais, comme un bien : écoute-moi attentivement : tu mérites toute ma confiance, & je vais te la donner ſans réſerve. — À ces mots la Forêt redoubla ſes pleurs ; — ah ! monſieur, s’écria-t-il : quel motif peut, à votre âge, vous