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en leur allant porter la fatale nouvelle de la perte du ſeul enfant qu’ils avaient, & dont ils étaient idolâtres.

Mais le plus affligé de tous, était la Forêt, qui, comme je l’ai dit, avait été bleſſé en le défendant ; ſa bleſſure était alors preſque guérie : il était venu ſe ranger au chevet du lit de ſon cher maître, qui ne l’eut pas plutôt vû, qu’il voulut abſolu ment qu’on le laiſſât ſeul avec lui ; ce qu’il n’obtint qu’après les plus vives instances : quand ce fidéle domeſtique eut jetté les yeux ſur le Marquis, & qu’il l’apperçut pâle, la voix à demi éteinte ; ſes yeux ſe couvrirent de larmes ; lorſque de