Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/51

Cette page n’a pas encore été corrigée

de chercher à bannir de ſon cœur, l’image qui le lui enlevait, il cherchait au contraire à l’y imprimer d’une maniere indélébile.

Célide de ſon côté, penſait très favorablement, ſur le compte de de Bliville, qui, à la vérité, était ſort aimable : il avait ving-trois ans, était grand, bien ſait, & de la figure la plus intéreſſante : joint à cela, il était brave, (ce dont on vient d’avoir des preuves,) généreux ; d’une affabilité, (ſans oublier ſon rang,) qui le faiſoit adorer de tous les inférieurs ; d’une complaiſance, qui le faiſait chérir de ſes ſupérieurs & de ſes égaux ; & outre tout cela, il avait l’eſ-