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des cheveux blonds d’une beauté. incomparable, accompagnaient ſon teint, qui était d’une blancheur éblouiſſante. On y voyait toujours un coloris de roſes, qui, ſans avoir rien de factice, avait le plus grand éclat, qui en donnait encore un nouveau aux charmes de ſon aimable viſage. — Qu’elle eſt adorable ! diſait le Marquis, en lui-même : quelle diginité dans ſon air ! quelle nobleſſe dans ſes expreſſions ! — enfin, il y avait des momens où il ſe rejouiſſait en quelque ſorte de ſes bleſſures, qui faiſaient qu’il reſterait plus long-tems chez le Comte de Bricour ; où, il pourrait connaître Célide plus particuliérement : ainſi, au lieu