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la trouva qui liſait tranquillement, n’ayant rien entendu de tout ce qui s’était paſſé. Mais ; quel ſut l’effroi de Célide ! lorſqu’en s’approchant de lui, elle apperçut des traces de ſang, en pluſieurs endroits de ſon habit. Ciel ! que vois-je : s’écria-t-elle, en pâliſſant & en ſe laiſſant retomber ſur ſa chaiſe ; mon pere ! ah ! ſeriez-vous bleſſé ? non, ma chere fille, non : lui dit-il, en lui prodiguant les plus tendres careſſes : ne crains rien pour ton pere. Le danger n’exiſte plus ; — & alors il lui raconta le péril qu’il avoit couru, & comment il en avait été garanti, ainſi qu’on l’a vu plus haut. Pendant ce récit, la terreur avait