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compagnie qui lui, plaiſait le plus, était celle de ſa chere Célide, qui avait autant d’agrémens dans l’eſprit, que dans la ſigure : ſes amuſemens étaient la chaſſe, la promenade, & la lecture. Ce dernier ſaiſait principalement celui de mademoiſelle de Bricour ; quant à la promenade, ce n’était jamais, que dans les jardins du château, qu’elle en prenait le plaiſir ; elle s’occupait auſſi à quelques petits ouvrages propres aux perſonnes de notre ſexe, où elle excellait admirablement ; mais cette charmante fille excellait en tout.

Deux ans s’étaient écoulés depuis la mort de la Comteſſe ;