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adoucit la vive amertume, qui régnait dans le cœur du Comte & de ſa fille. L’eſpérance qu’il leur donnait de ſe réunir un jour à la Comteſſe ; ſervit d’antidote à la douleur qui les dévorait. Le tems qui remédie ſeul aux : maux de l’ame, y contribua plus encore que les diſcours de leur Paſteur. Mais ils ne perdirent jamais le ſouvenir de celle qu’ils avaient tant aimée : elle faiſait preſque toujours leur unique entretien de Comte ſe rappellait les vertus & la beauté de ſon aimable épouſe & Célide, les bons exemples qu’elle avait reçus de ſa mere il n’y avait pas une parole de la Comteſſe, qu’elle n’eût rete-