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marqué. Le Comte de Bricour en était auſſi apperçu, ainſi que de l’attention que Célide apportait, pour ne pas ſe trouver ſeule avec lui ; de ſorte qu’il ne douta pas qu’elle n’eût fait la même obſervation : Monſieur de Blémigni effectivement, aimait beaucoup Mademoiſelle de Bricour, & deſirait ardemment de lui plaire, pour unir ſa fortune à la ſienne ; car il penſait que le Comte ne refuſerait pas ſon alliance. Mais avant de ſavoir de lui ; s’il l’agréait, il voulait être aſſuré du cœur de celle qui lui avait enlevé le ſien : la délicateſſe ne pouvant ſupporter, qu’une femme l’épouſat ſeulement pour ſa fortune, &