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tems, que j’ai été privé du bonheur de vous, voir ; vous que je ne voudrais jamais quitter. Réduit, pour comble d’infortune, à penſer que ſi vous ne me haïſſez pas vous avez du moins pour moi, la plus grande indifférence : & que vous ne regardez l’inſtant, où j’irai vous réitérer ma reſpectueuſe tendreſſe, que comme une importunité qui vous offenſe : quelles penſées déſeſpérantes, Mademoiſelle, pour un homme auſſi paſſionné que moi ! Ah ! quelque ſoient vos ſentimens, l’amour que j’ai pour vous ſubſiſtera toujours. Mais, ciel ! avant de recevoir