Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/177

Cette page n’a pas encore été corrigée

après s’y être établi, il s’informa des perſonnes qui demeuraient près de lui, à quelques-uns de ces gentillatres, qui fourmillaient dans cet endroit, & qui ne pouvaient ſe vanter que de leur nobleſſe, ſans avoir les qualités qu’elle exige : titres vains ! qui n’attirent que du mépris à ceux qui s’en énorgueilliſſent ! Auſſi leur peu d’urbaniré, avait-elle été cauſe en parti, que le Comte de Bricour, n’avait pu allier la délicateſſe de ſon eſprit, avec la groſſiereté des leurs ; & comme ils étaient irrités contre lui, du peu de cas qu’ils voyaient bien qu’il faisait deux ; ils dirent à Monſieur de Blémigni, après lui avoir fait une