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qui les touche, nous attache, nous intéreſſe ; & rien ne nous en échappe. Qu’on juge donc, ſi un pere qui aimait ſa fille, auſſi tendrement que le Comte ; qui ne voyait qu’elle, & en qui toutes ſes affections étaient concentrées, pouvait négliger d’examiner ſon viſage pour connaître ce qui ſe paſſait dans ſon cœur ! Auſſi y lut-il clairement : mais il arriva un événement, qui les rendit un peu moins ſolitaires, qu’ils avaient été juſqu’à lors.

Un Gentilhomme nommé de Blémigni, vint avec ſa ſœur dans ce pays, acheter un Château qui était vacant, depuis trois mois, par la mort de ceux qui l’avaient habité. Quelque tems