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mon cher de Bliville ne pas les partager ; & m’eſtimer aſſez peu, pour craindre de me confier les motifs d’un changement ſi ſurprenant en lui. — Ah ! mon cher Séminille dit le Marquis en le ſerrant dans ſes bras, ne croyez pas que de Bliville vous connaiſſe aſſez peu, pour manquer de confiance en vers vous : non non je ne vous confonds point dans la claſſe de mes ſimples connaiſſances ; je fais trop la différence que je dois faire d’elles, au généreux de Séminille, que j’eſtime, & que j’aime. — Il faut me le prouver par un aveu ſincere des peines qui vous accablent. Ah ! Chevalier, ſi vous les connaiſſiez, vous