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noncer les mots, qui allaient vous éloigner d’elle, je la vis pâlir ; ſa reſpiration était gênée par ſes ſoupirs, qu’elle s’efforçait d’arrêter ; ſa voix était celle d’une perſonne plongée dans la triſteſſe ; & quand vous montâtes dans votre chaiſe qu’elle la vit fuir loin d’elle je m’apperçus que le changement de ſon viſage était encore plus conſidérable ; elle paraiſſait prête à s’évanouir ; les ſanglots qui la ſuffoquaient, & la contrainte qu’elle s’était faite pour empêcher ſes pleurs de couler ; en étaient ſans doute la cauſe. — Mais comment puis-je concilier tout cela avec cette lettre ! — Vous devez, Monſieur, l’at-