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avec moi le Château de Bricour ; & qu’il ſe tranſporte ſur les lieux que le Marquis habite ; voyage, qui, je penſe, ne le fatiguera pas beaucoup.

Quand on apporta à de Bliville ces lettres, il était ſeul dans ſon appartement, occupé de Célide, toujours l’unique objet de ſes penſées : ce ſut la forêt qui les lui préſenta : lorſqu’il on apperçut deux, il parut ſur ſon viſage une émotion bien viſible ; mais, comme il ne connaiſſait ni l’écriture du Comte, ni celle de la fille dont il voulait lire la lettre en premier lieu, on croira peut-être, qu’il ſut obligé de les ouvrir toutes deux, pour voir quelle était celle de l’objet qu’il adorait : mais