Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/159

Cette page n’a pas encore été corrigée

la lui rendit ſans y rien changer ; il lui lut auſſi la ſienne, qui ne contenait que des aſſurances d’amitié & de gratitude : quant au conſentement, dont le Marquis lui demandait la confirmation ; il lui marquait que puiſque ſa parole y était engagée, il ne changerait pas de ſentimens ; mais qu’il déſirait toujours qu’il n’en fit aucun uſage.

Ces deux lettres partirent le jour même, pour ***, où le Marquis, dans l’incertitude où il était, s’il en recevrait de ſa chere Célide, attendait le courier avec la derniere impatience : mais ſi le lecteur ſouhaite de connaître ſes penſées plus particulierement, il faut qu’il quitte