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mien, qui ne penſe & qui ne s’entretient que de vous : oui, charmante Célide, oui : depuis l’amour que vous m’avez inſpiré, mes plus chers amis me ſont devenus à charge ; je les ſuis, & je cherche les lieux les plus ſolitaires, pour vous conſacrer toutes mes penſées. En un mot, tout ce qui n’eſt point vous, m’ennuie, me déplait ; & je ne puis ſouffrir, que l’amitié, que je trouve à préſent importune, veuille prendre la moindre place, dans une âme, que vous rempliſſez toute entiere. Permettez, Mademoiſelle, que je prenne la liberté, de vous rappeller la promeſſe que