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de Bricour, toujours empreſſé à montrer à Célide les ſentimens qu’il avait pour elle ; & il eut lieu de penſer que ceux qu’elle avait pour lui, approchaient un peu des ſiens ; car quoique ſa bouche ne lui en exprimât rien, ſes yeux, dont les mouvemens ne purent échapper à ceux de l’amour, lui laiſſerent entrevoir, ce qu’elle voulait lui cacher.

Mais au bout de ce tems il penſa (ſa ſanté étant parſaitement rétablie) à aller à *** où était ſon Régiment, ainſi que je l’ai déjà dit : mais, quelle fut ſa douleur, quand il fallut quitter le lieu qu’habitait ſa chere Célide ! Deux heures avant que de partir, ayant trouvé un moment pour l’entretenir en