Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/133

Cette page n’a pas encore été corrigée

de ne pas mettre en uſage. — ordonnez-moi plutôt de quitter le jour, reprit le Marquis, & je vous obéirai : mais n’exigez pas de moi un pareil ſacrifice ; pourquoi donc, continua-t-il, d’un ton de voix douloureux, vouloir m’ôter le conſentement que vous m’avez donné ? Ah ! Monſieur, que ne pouvez-vous voir ce qui ſe paſſe dans mon cœur ! vous le verriez, tantôt déchiré par les maux les plus cuiſans, tantôt animé par l’eſpérance, & toujours anéanti par la crainte, que vous y répandez vous ne voulez donc plus, ajouta t-il d’un air ſombre & attéré, que je ſaſſe ce que vous m’aviez permis, il n’y a