Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/124

Cette page n’a pas encore été corrigée

ſionnée, Célide revint au jardin, ne croyant plus l’y trouver ; car ſa femme de chambre avait cru avoir entendu dire à la forêt qu’il était rentré, & le lui avait aſſuré. Dans cette confiance, elle y deſcendit, ſachant que ſon pere y était : ne l’ayant pas trouvé dans les allées, ni dans les cabinets de verdure, elle entra dans ce même boſquet où elle s’était entretenue avec le Marquis. Quelle fut ſa ſurpriſe, quand elle l’apperçut à genoux devant le Comte ; elle reſta comme immobile ; mais, de Bliville, en la voyant, quitta les pieds du Comte, & fut ſe mettre aux ſiens ; il lui prit la main, la baiſa, ſans qu’elle y fit réſistance, tant elle