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remplis d’amour & de raviſſement, ſe jette à ſes genoux. Ah ! mon pere, lui dit-il, en les embraſſant, malgré tous les efforts que le Comte fit pour l’en empêcher : mon pere ! recevez ce nom que mon cœur vous a déja donné, & qu’il vous doit, à préſent que par votre aveu, vous m’avez rendu le plus heureux de tous les mortels, Ne me parlez plus de fortune, ajouta-t il avec tranſport ; ah ! ſi je poſſéde Célide, ſût-ce dans un déſert, je jouirai d’un bonheur, que celui des plus puiſſans Potentats, ne pourra jamais égaler. — Pendant que le Marquis remerciait le Comte, d’une maniere ſi paſ