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eſt trop, s’écria le Comte ; Marquis, vous l’emportez : les ſentimens que je découvre en vous, ne me permettent pas de vous réſiſter plus long-temps ; oui, mon cher Marquis, ajouta-t-il, en l’embraſſant, je conſens que vous parliez au Duc de Bliville, de votre paſſion pour ma fille ; & que vous mettiez en uſage vos prieres, pour qu’il conſente à accomplir, ce que vous voulez bien nommer l’objet de vos ſouhaits, & qui le ſerait auſſi des miens, ſi la fortune m’avait autant favoriſé de ſes dons, que vous l’êtes de ceux de la Nature. Quand le Comte eut achevé ces mots ; le Marquis hors de lui-même, les yeux