Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/119

Cette page n’a pas encore été corrigée

cherez d’avoir cauſé la mort d’un homme, qui aurait conſacré ſes jours à vous aimer à vous reſpecter ; & qui n’eſt coupable à vos yeux, (ſi cependant c’eſt, l’être,) que d’adorer votre aimable fille. — Le Marquis ſe diſpoſait effectivement à exécuter ce qu’il diſait ; mais le Comte le retint, & le prenant entre ſes bras ; — cruel homme, s’écria-t-il ! Que vous me rendez odieuſe la vie que vous m’avez conſervée ! quoi ! vous pouvez penſer que je me réjouirais de la ſin de la vôtre. Ah ! Marquis, je ne puis ſoutenir un tel reproche ; il m’accable ; il déchire mon cœur, ah ! mon cher Marquis, bien