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dans les Jardins du Château : pendant qu’il avait été alité, il ne s’était pas paſſé un jour, ſans que Mademoiſelle de Bricour, n’eût été le viſiter : mais comme elle avait toujours été accompagnée de ſon pere, il ne lui avait jamais été poſſible, de lui parler en particulier ; ce dont il ſe mit à chercher l’occaſion, avec autant de ſoins, qu’elle en apportait à l’éviter : mais, malgré toutes ſes précautions, il la trouva un jour vers le ſoir, ſeule dans un boſquet : — Je viens peut-être, Mademoiſelle, lui dit-il en l’abordant, troubler une rêverie qui vous occupait agréablement. — Je n’en ai point, Monſieur, qui