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tion qui donne naissance à une série de corps dont le dernier terme est l’hélium. On a essayé ensuite de désintégrer artificiellement les corps. On s’est attaqué à l’atome, lequel est composé d’électrons planétaires et de noyaux d’hydrogène chargés d’électricité positive. On a d’abord arraché les électrons à l’atome en employant la force formidable produite par le bombardement des particules alpha, atomes d’hélium électrisés voyageant à l’énorme vitesse de 20 000 kilomètres à la seconde[1].

Les premiers résultats ont été obtenus avec de l’azote, de l’aluminium, puis avec des éléments simples de faible poids atomique, tels que le bore, le fluor, le sodium, le phosphore... Et, peu à peu, l’on a pu parvenir à désintégrer n’importe quel atome... Et l’on a réussi à composer la pierre-zéro, qui est de l’hélium solidifié et dont la puissance est exactement un milliard de fois plus énergique que l’hélium primitif.

Porté à une certaine température, que je ne connais pas, l’hélium s’électrise et libère l’énergie qui est en lui. Énergie dont les effets n’ont pas encore été bien calculés — on n’en connaît pas exactement les manifestations, qui sont très irrégulières — et qu’on ne sait diriger qu’impar-

  1. Le grand physicien anglais Ernest Rutherford vient d’obtenir des résultats semblables. (N. d. A.)