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quelconque d’Illa, que ce fût dans les mines de métal-par-excellence, dans les habitations ou dans les salles des machines à sang. Des cadrans enregistreurs, placés derrière lui, le renseignaient sur le fonctionnement des innombrables machines assurant la vie à Illa et aux Illiens, que ce fussent les machines à sang ou les moteurs à radium. Sans bouger, il savait tout, était au courant de tout.

Rair nous regarda longuement, Fangar et moi.

— Je n’aime pas les traîtres ! dit-il à Fangar. Ne répondez pas. Vous étiez l’ami de Xié, mais vous étiez le chef des aéristes d’Illa. Et ceci passait avant cela. Passons.

» J’ai besoin de Xié, Illa a besoin de Xié. Foug vous a mis au courant, je présume. Très bien ! Illa peut-elle compter sur vous, Xié ? Un danger mortel la menace !

Causé par vous ! ne pus-je m’empêcher de rétorquer.

Rair fronça imperceptiblement ses sourcils gris et touffus.

— Nous ne sommes pas ici pour régler nos affaires, ni exprimer nos sentiments et nos opinions. Illa a besoin de tous ses enfants. Et j’ai songé à vous, Xié. Voilà le fait. Répondez !