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138 of Bijou du Parnaffe. ubaca Il reffentoit pour moy la derniere tendresse, Il n’avoit de plaisir qu’auprés de sa Maitreffe, au S’il eftoit loin de moy l’on voyoit sa langueur, Toutes ses actions avoient lieu de me plaire, Et ce petit Oxfeau gagna plutoft mon cœur, Qu’un Amant ne l’auroit fçen faire. L’amitié qu’il avoit pour moy fit naiftre ma tendresse pour luy ; mais quand il ne m’auroit pas aimée, je n’aufois pas laissé de le cherir extremement. On remarquoit dans toutes ses actions quelque chose de surnaturel, sa petite voix qu’il accordoit au son de mon Lut, donnoit de l’admiration à tous ceux qui pouvoient poffeder le bonheur de l’entendre ; & la beauté