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Bijou du Parnaffe. 131 Obligeant Berger, ofte-toy, Souffre que dans la solitude, l’exprime mon inquietude, Et plains moins un destin qui ne touche que moy, le pers ce que jamais on vit de plus aima ble ; De grace laisse moy Soupirer en repos, Mon chagrin t’importune & ton foin cbaritable, Augmente encor mes maux. En effet, sa douleur sembla s’accroiftre par ce triste entretien, & Lifis affligé des déplaisirs de la Bergere, sentit tous les mouvemens dont un cœur genereux peut eftre capable pour les malheureux. Il voulut pourtant tâcher d’apprendre de quelle forte ce malheur eftoit arrivé ; il