Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/114

Cette page n’a pas encore été corrigée

106 Bijou du Parnaffe. Nous pretendons encor qu’auprés de fa Maiftreffe, Cét Amant n’ait jamais ny secret ny détour, upaya hin Qu’il luy confiera tout pour marquer fa tendresse, an Et fçaura qu’il n’est point defecrets pour l’Amour. Que nous voulons toûjours tout lite dans une ame, [yeux, Quoy qu’on nous dépeigne fans Et que pour bien prouver sa flâme, A celle qu’on aime le mieux, Malgré ce qu’en ont dit des testes peu sensées, L’Amant doit confesser ses amitiez passées. L’Amante pour reconnoiffance, De cette extréme complaisance, Promet à son fidelle Amant, Pourveu que le temps soit cómode, De luy donner journellement, Cent soupirs, cent regards, accordez tendrement, &c. Fuyant l’importune metode,