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LES MYSTÈRES DU CRIME

— Je vous connais, moi.
Caudirol s’était détaché de l’angle du mur.

Le condamné eut un sourire d’incrédulité.

— Voici votre histoire en deux mots : Vous êtes le fils d’un haut personnage qui vous a légué ses passions et ses vices. Seulement, vous n’avez pas son hypocrisie ni son adresse. Vous avez été roué de coups par votre père et vous êtes échappé plusieurs fois de chez lui quand vous étiez enfant. Bref, un jour vous avez disparu pour toujours… et vous voilà.

Flack avait dans la voix une nuance de tristesse en parlant ainsi.

— Vous avez bien fait de taire votre nom, continua-t-il. Si votre père est