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NOTE DES ÉDITEURS




Nous ne nous sommes pas reconnu le droit de refuser ce livre. D’abord, parce qu’il est d’une bonne foi absolue. Ensuite, parce qu’il est d’une documentation exceptionnellement riche et précise. Or, nous ignorons à peu près tout de l’Europe orientale bouleversée, et nous sommes tous intéressés à la connaître au moment où les représentants de la Russie soviétique se trouvent à Gênes et, selon toute vraisemblance, traitent avec les mandataires des grandes Puissances capitalistes. M. Morizet est communiste. Il ne s’en défend pas. Au contraire, M. Morizet qui depuis plus de vingt ans appartient au Parti socialiste, a, comme il convient à tout homme de bonne foi, l’orgueil de ses opinions. Et c’est à titre officiel, comme délégué du Parti Communiste français, qu’il s’est rendu à Moscou. Mais, s’il fait table rase des légendes accumulées pour discréditer la Révolution russe, il ne dissimule pas les erreurs de celle-ci. Son livre donne l’impression très nette d’être le premier ouvrage d’une méthode à la fois vivante et scientifique. Il méritait d’être édité, comme il mérite d’être lu. Ce n’est point pour ce qu’il contient de théorique que nous le publions, mais bien pour la somme de vérités utiles qu’il nous apporte. Dans les grandes causes, tous les témoins doivent être entendus. Sans conteste, voici un grand témoignage.

LA RENAISSANCE DU LIVRE.