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Il court alors vers la maison criant toujours : ma tête, ma tête.

Mais la secousse était trop forte.

En arrivant dans la maison, il tombe sans connaissance sur le plancher.

Son père aidé de l’un des batteurs le transporte sur un lit.

Il n’est pas nécessaire de dire dans quelle disposition d’esprit se trouvaient les familles Gendron et Julien.

Alexina surtout, croyant avoir un tout autre résultat que celui qu’elle espérait, se faisait mille reproches sur sa conduite.

Elle pleurait à chaudes larmes, auprès du lit, sur lequel Arthur gisait privé de connaissance.

Arthur fut plus d’une demi-heure sans connaissance.

En revenant à la vie le jeune homme se mit à regarder de tous côtés.

Son regard, n’était pas égaré, mais annonçait l’étonnement.

— Où suis-je demanda-t-il à son père qui se trouvait devant lui ?

— Chez toi, mon enfant : mais repose-