cendie : la ruine complète, pour le malheureux Arthur.
Il n’eut pas la force de supporter un pareil malheur.
Et comme nous le disions plus haut il devint fou.
On croira peut-être qu’en voyant son frère en cet état, Pierre eût regret de sa conduite.
Mais non ; est-ce que la folie de son frère n’était pas encore un avantage pour lui !
Y avait-il une jeune fille, sur la terre, assez stupide pour vouloir d’un fou pour époux.
La chose était impossible, il le savait, et s’en réjouissait.
Infailliblement, la jeune fille allait lui appartenir.
Mais le misérable avait compté sans l’amour sans borne qu’Alexina avait pour Arthur.
Et la position dans laquelle se trouvait son fiancé, n’était-elle pas de nature à centupler cet amour chez la jeune fille ?