Les deux voisins se rencontrèrent sur le chemin.
— Eh ! bien, Gendron, s’écrie Julien en apercevant ce dernier, quelle nouvelle ce matin ?
— De bien curieuses, Jean, répond Gendron, je vais te conter cela.
Et il se mit à lui raconter l’entrevue qu’il avait eue avec sa fille et ce qu’elle avait dit.
À mesure que Gendron parlait, la figure de Julien devenait de plus en plus sombre et lorsque le premier eut fini son récit, Julien ne put s’empêcher de soupirer longuement.
— Qu’as-tu donc, lui demanda Gendron ? ne serais-tu pas content du choix d’Alexina ?
— Oui, je suis content du choix de ta fille. Elle a pris le meilleur des deux et elle a eu raison. Mais…
— Pourquoi ce mais ?
— Je me demande, ce que va dire Pierre ; Tu me disais hier que tu ne l’aimerais pas pour ton gendre. Je suis loin de t’en blâ-