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PROLOGUE

PREMIÈRE PARTIE.


MALÉDICTION.


I


En 18…, Beauharnois n’était pas ville, c’était même, une bien petite paroisse.

Quelques maisons seulement, bordaient le chemin qu’on nomme aujourd’hui, rue St-Laurent.

Et ces maisons étaient loin d’être aussi belles, aussi confortables, que celles qui existent actuellement.

On n’y voyait pas de grands hôtels, ni de grands magasins.

En 18…, un grand hôtel serait resté sans pensionnaires et les gros marchands d’aujourd’hui, auraient vu leurs marchandises moisir sur les tablettes.