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DOULEURS ET LARMES

partient à Dieu qui peut nous ôter aujourd’hui ce qu’il nous a donné la veille.

Alice venait d’atteindre sa deuxième année lorsqu’elle fut attaquée de cette terrible maladie qu’on nomme diphtérie.

Décrire la douleur que ressentirent Arthur et son épouse est impossible. Celui-là seul qui a eu l’incomparable malheur de perdre un de ses enfants comprendra leurs souffrances.

Au moment où commence notre récit, le médecin venait de les informer que tout espoir de guérison était impossible et que l’enfant allait mourir dans le cours de la nuit.

En apprenant cette terrible nouvelle, la jeune femme perdit connaissance. Le médecin lui prodigua de suite ses soins et la ramena à la vie. Hélas ! que ne l’a-t-il laissée dans cet état ; elle n’aurait pas eu à souffrir les douleurs inouïes que la mort de son enfant devait lui causer.