L’abbé Clément alla le chercher sans murmurer.
On comprendra facilement, l’émotion qu’il devait ressentir, en face de l’endurcissement du malheureux qui n’avait plus que quelques instants à vivre et qui allait paraître devant le Juge Suprême dans l’état où il se trouvait.
Le crucifix dans ses mains, le bon curé se jette à genoux et adresse à Jésus crucifié, une de ces prières qui partent du cœur :
« Jésus, amour divin, voyez ce malheureux qui va bientôt mourir, et faites tomber sur lui, une étincelle de votre grâce.
« Il est impossible que vous ayez souffert toutes les ignominies, que vous ayez été flagellé, couronné d’épines, que vous soyez mort sur la croix, sans que cet homme participe aux mérites de votre passion et de votre mort.
« Jésus, agneau de Dieu, qui vous êtes immolé pour la rédemption du monde, sauvez-le. »